🐾 Le Mal A Dit Sclerose En Plaque

LasclĂ©rose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du jeune adulte - l'Ăąge moyen du dĂ©but des symptĂŽmes est de 30 ans - qui touche plus particuliĂšrement les femmes et les habitants des EnFrance, plus de 75 000 femmes souffrent de sclĂ©rose en plaques, une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative qui surgit souvent avant qu'elles aient eu LasclĂ©rose en plaques est une maladie qui prend pour cible la myĂ©line, soit la couche protectrice des fibres nerveuses. Quand la myĂ©line est endommagĂ©e, la vision, l’équilibre, la coordination et les mouvements de la personne peuvent ĂȘtre affectĂ©s. Dans le cas de Joe, l’effet le plus difficile Ă  gĂ©rer Ă©tait la vision trouble. LasclĂ©rose en plaques est une maladie dite auto-immune car le systĂšme immunitaire de l’individu se dĂ©rĂšgle et considĂšre la gaine de myĂ©line comme un corps Ă©tranger. Dans la SEP, la myĂ©line est la cible du processus IlĂ©tait 6h30 et mon cerveau avait du mal Ă  Ă©vacuer les derniĂšres brumes de la nuit qui masquaient encore le cri des enfants qui Ă©taient Ă  table en train de manger des cĂ©rĂ©ales. (Ils sont sympas mes mouflets, l'ainĂ© de cinq ans, prĂ©pare le petit dĂšj pour lui et pour son frĂšre en attendant que l'on se lĂšve pour faire des boissons chaudes). Je rĂ©flĂ©chissais donc aux futures La« fatalitĂ© » du diagnostic de sclĂ©rose en plaques n’en serait pas une ! Le docteur Olivier Soulier, associĂ© Ă  quelques spĂ©cialistes, l’a affirmĂ© lors d’un rĂ©cent congrĂšs aprĂšs l’analyse personnalisĂ©e de plus de 500 cas. Le retour Ă  son chemin de vie, par l’expression d’un « soi » authentique, est au coeur de ses conclusions, fortifiĂ© par un renforcement de son Derniersarticles en ligne : L’Ɠnologie en vous amusant. Le 5 octobre Marseille. Vaccinations et sclĂ©rose en plaques; JournĂ©e de la SclĂ©rose en Plaques (SEP) le samedi 15 Octobre Ă  Chartres. À Ă©couter : Armelle et l’acceptation de son diagnostic - Les Chroniques de Charlotte. "APF Formation" propose une formation sur la SEP. pastoujours possible en raison des multiples contraintes du quotidien, tes cours, tes parents De mĂȘme, toutes les maladies chroniques, comme la SclĂ©rose En Plaques (SEP), peuvent Ă  certains moments ajouter des contraintes comme l’hospitalisation ou la fatigue et des "choses Ă  penser" comme les traitements, dans ta vie de tous les jours. PourTomas Olsson, Professeur en Neurologie Ă  l’institut Karolinska de Stocholm, “concernant les recherches sur la sclĂ©rose en plaques, il y a 25 ans vous disiez au patient: revenez quand votre Ă©tat de santĂ© aura empirĂ©. Puis, il y a 15 ans, certains traitements ont permis de rĂ©duire le nombre de rechutes d’environ 30%. Maintenant, il existe d’autres traitements qui peuvent dĂ©clencherdes problĂšmes de vue. provoquer une incontinence urinaire ou une constipation. provoquer une fatigue intense. favoriser les tremblements, les spasmes et les contractures musculaires, voire des crises de convulsion. entraĂźner des problĂšmes de l’audition, de la vue, de la parole. dĂ©velopper des troubles sexuels. MonmĂ©decin traitant m'a dit qu'on n'en saura plus aprĂšs l'IRM, que je passerai le 19 fĂ©vrier prochain. Bref, encore un mois d'angoisse, ça commence Ă  faire long, d'autant plus que j'ai eu de nouveau pas mal de crises de douleurs au niveau de l'oeil, une grosse grosse fatigue quasi permanente et des faiblesses dans le bras et la jambe droites. Bref, rien de nouveau pour EnMartinique, une des associations de malades s’appelle association caribĂ©enne de sclĂ©rose en plaque Madin’SEP. En Martinique, si les soins se structurent, beaucoup reste Ă  faire pour les personnes atteintes de cette maladie mal connue car d’apparition rĂ©cente ici et en Ă©volution constante depuis les annĂ©es 2000. Une journĂ©e mondiale est prĂ©vue le 25 mai 2016 Sources: L’essentiel – Le guide pratique de la sclĂ©rose en plaques – Biogen et surtout nous comme je suis plus bon Ă  rien (que de gueuler comme dit ma femme. Surtout quand on arrive Ă  la fin de mois et que l’on touche que 410€ pension, quand on vous mets en retraite anticipĂ©e pour invalidation. un gros problĂšme car je ne l’ai jamais demandĂ© cette maladie et Lediagnostic des formes progressives de sclĂ©rose en plaques. Une SEP est dite progressive lorsque l’on observe une aggravation continue des symptĂŽmes neurologiques pendant au moins un an. Le diagnostic est en gĂ©nĂ©ral plus difficile Ă  poser que dans les formes dites « Ă  poussĂ©es ». Il est alors indispensable d’avoir recours aux Ladouleur neuropathique (encore appelĂ©e douleur neurogĂšne) est secondaire Ă  une atteinte du systĂšme nerveux (central ou pĂ©riphĂ©rique), c’est-Ă -dire touchant le cerveau, la moelle ĂšpiniĂšre ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mĂ©canismes (nociceptif et neuropathique). Quelles sont les consĂ©quences de la sclĂ©rose en plaques ? sTKv. La sclĂ©rose en plaques correspond Ă  une pathologie inflammatoire dite auto-immune, touchant le systĂšme nerveux central. Reconnue comme la premiĂšre cause neurologique de handicap non traumatique du jeune adulte, le diagnostic de la SEP repose essentiellement sur l’IRM qu’en est-il de l’IRM cervicale ? Peut-elle diagnostiquer une sclĂ©rose en plaques ? RĂ©ponses dans le prĂ©sent que la sclĂ©rose en plaques ?Diagnostic clinique de la sclĂ©rose en plaques Diagnostic paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La ponction lombaire La mesure des potentiels Ă©voquĂ©s L’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM RĂŽle de l’IRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueQu’est-ce que la sclĂ©rose en plaques ? La sclĂ©rose en plaques ou SEP se dĂ©finit comme une maladie inflammatoire chronique d’origine auto-immune. Elle atteint le systĂšme nerveux central autrement dit l’encĂ©phale cerveau, cervelet et tronc cĂ©rĂ©bral, la moelle Ă©piniĂšre et les racines des nerfs pour la premiĂšre fois en 1868 par Jean-Martin Charcot, elle touche aujourd’hui environ 120 000 personnes en France, avec une moyenne de 3 000 nouveaux cas dĂ©tectĂ©s chaque annĂ©e. L’ñge moyen de diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, et il existe une prĂ©dominance d’atteinte chez les sclĂ©rose en plaques est considĂ©rĂ©e, actuellement, comme la premiĂšre cause de handicap sĂ©vĂšre non traumatique du jeune s’agit d’une maladie Ă©voluant gĂ©nĂ©ralement par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de rĂ©mission. Cependant, il arrive parfois que son Ă©volution soit continue et mĂ©canisme Ă  l’origine de la sclĂ©rose en plaque consiste en une dĂ©myĂ©linisation des axones. En effet, les axones sont des prolongements des neurones qui sont entourĂ©s d’une gaine formĂ©e par une substance appelĂ©e myĂ©line », cette gaine a pour rĂŽle de protĂ©ger et isoler les fibres nerveuses tout en augmentant la vitesse de propagation de l’influx cours de la sclĂ©rose en plaques, le systĂšme immunitaire s’attaque pour des raisons encore inconnues aux cellules produisant la myĂ©line nommĂ©es oligodendrocytes » et les dĂ©truit. Ceci a pour consĂ©quence une dĂ©myĂ©linisation des fibres nerveuses et l’absence de gaine de myĂ©line conduit Ă  une altĂ©ration de conduction de l’influx systĂšme nerveux central Ă©tant le lieu de commande de fonctions intellectuelles, cognitives, sensitives et motrices, son atteinte se traduit donc par de multiples symptĂŽmes secondaires Ă  l’anomalie de ces n’existe malheureusement actuellement aucun traitement curatif pour la sclĂ©rose en plaque. Les traitements proposĂ©s, Ă  base d’immuno- rĂ©gulateurs et immunosuppresseurs ne permettent qu’un espacement et une diminution des poussĂ©es freinant ainsi l’évolution de la se trouve nĂ©anmoins que des avancĂ©es thĂ©rapeutiques encourageantes quant Ă  l’élaboration d’un traitement pouvant amĂ©liorer l’évolution et le pronostic de cette pathologie soient en cours de clinique de la sclĂ©rose en plaques La sclĂ©rose en plaques est une maladie qui Ă©volue lentement. En effet, de nombreux patients prĂ©sentent au cours de leurs vies des symptĂŽmes transitoires qui ne sont pas immĂ©diatement rattachĂ©s Ă  cette pathologie. C’est ce qu’on appelle la phase de latence ». Cette phase peut durer 1 annĂ©e Ă  20 ans, elle est caractĂ©risĂ©e par une dĂ©myĂ©linisation n’engendrant pas de manifestations les signes cliniques commencent Ă  apparaitre, la maladie devient alors patente » et la maladie commence Ă  Ă©voluer soit de façon continue et progressive, soit, par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de poussĂ©es de sclĂ©rose en plaques sont caractĂ©risĂ©es par une dissĂ©mination dans le temps et dans l’espace. Ce qui signifie qu’elles touchent diffĂ©rents organes et surviennent Ă  des pĂ©riodes diagnostic de la sclĂ©rose en plaque repose actuellement sur un faisceau d’arguments cliniques et manifestations cliniques rencontrĂ©es au cours de la sclĂ©rose en plaques sont trĂšs variĂ©es. L’ensemble de ses symptĂŽmes Ă©voluent gĂ©nĂ©ralement dans un contexte de fatigue permanente, ainsi nous retrouvons Des troubles moteurs signes rĂ©vĂ©lateurs de la maladie dans 40 % des cas, il peut s’agir d’une monoparĂ©sie, d’une paraparĂ©sie ou plus rarement d’une hĂ©miparĂ©sie. Cette manifestation peut aller d’une gĂȘne Ă  type de lourdeur, de crampes musculaires ou de fatigabilitĂ© Ă  l’effort jusqu’à une paralysie plus complĂšte. A l’extrĂȘme une paraplĂ©gie avec abolition des rĂ©flexes peut troubles de la sensibilitĂ© rĂ©vĂ©lant la maladie dans 20% des cas, ces troubles regroupent les paresthĂ©sies, hypoesthĂ©sies voire mĂȘme des anesthĂ©sies. Mais Ă©galement, des douleurs ou des sensations de dĂ©charges Ă©lectriques au cours de certains troubles de la vision entrant dans le cadre de la neuropathie optique rĂ©trobulbaire, ces manifestations sont le reflet d’une atteinte du nerf optique, ils regroupent une baisse d’acuitĂ© visuelle habituellement unilatĂ©rale s’accompagnant d’une douleur pĂ©riorbitaire majorĂ©e au cours des mouvements des globes troubles liĂ©s Ă  l’atteinte des nerfs crĂąniens tels que la paralysie faciale, la baisse de l’acuitĂ© auditive hypoacousie ou une nĂ©vralgie troubles dus Ă  l’atteinte cĂ©rĂ©belleuse et vestibulaire notamment la dĂ©marche Ă©brieuse, une ataxie, une dysarthrie et des troubles gĂ©nito-sphinctĂ©riens regroupent l’impuissance sexuelle chez l’homme, une rĂ©tention ou au contraire une incontinence troubles cognitifs tels que des difficultĂ©s de concentration et des troubles de la mĂ©moire sont retrouvĂ©s aprĂšs quelques annĂ©es d’évolution de la maladie. A l’extrĂȘme une dĂ©mence peut paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La confirmation du diagnostic de la sclĂ©rose en plaque nĂ©cessite la rĂ©alisation de certains examens paracliniques, Ă  savoir La ponction lombaire SourceElle permet une analyse biologique et immunochimique du liquide cĂ©phalo rachidien, elle met en Ă©vidence la prĂ©sence de signes inflammatoires et une synthĂšse d’immunoglobulines anticorps anormale dans ce sa rĂ©alisation, il faut nĂ©anmoins s’assurer qu’il n’y a pas de contre indications telles que l’hypertension intracrĂąnienne et ce par la rĂ©alisation d’un fond d’Ɠil et/ou d’un scanner du LCR doit systĂ©matiquement se faire simultanĂ©ment avec celle du sĂ©rum du malade prĂ©levĂ© le mĂȘme jour afin de faire une mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Les potentiels Ă©voquĂ©s sont des potentiels Ă©lectriques qui permettent d’étudier les variations de l’activitĂ© Ă©lectrique du systĂšme nerveux suite Ă  une stimulation d’origine extĂ©rieure visuelle, auditive, sensitive ou permet d’évaluer la qualitĂ© et la vitesse de conduction de l’influx nerveux au niveau des voies de la motricitĂ©, la sensibilitĂ©, l’audition ou la la SEP, les potentiels Ă©voquĂ©s visuels sont les seuls utilisĂ©s afin d’affirmer le diagnostic. En effet, un ralentissement de transmission de l’influx nerveux au niveau des nerfs optiques est gĂ©nĂ©ralement par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM L’IRM cĂ©rĂ©brale et mĂ©dullaire reprĂ©sente l’examen de choix dans le diagnostic de la SEP, elle permet de mettre en Ă©vidence la prĂ©sence de plaques inflammatoires dans le systĂšme nerveux plaques sont nommĂ©es lĂ©sions », elles prennent l’aspect de tĂąches blanches nommĂ©es hypersignaux » ou bien noires dites hyposignaux ».SourceCes lĂ©sions sont gĂ©nĂ©ralement localisĂ©es au niveau de la substance blanche pĂ©riventriculaire, plus particuliĂšrement dans le tronc cĂ©rĂ©bral et dans la moelle notamment cervicale, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt du recours Ă  une IRM de l’IRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueDe maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le premier examen d’imagerie indiquĂ© dans la sclĂ©rose en plaques est l’IRM cĂ©rĂ©brale. Il arrive nĂ©anmoins, chez certains patients qu’on ne retrouve pas de lĂ©sions encĂ©phaliques car les plaques ne se sont formĂ©es qu’au niveau de la moelle Ă©piniĂšre et plus particuliĂšrement dans cette situation que l’IRM cervicale trouve tout son faut cependant souligner, que seule, l’IRM cervicale ne suffit pas Ă  affirmer le diagnostic, ni Ă  faire le suivi de la m’appelle Sidali. Je suis mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et rĂ©dacteur web. Etant professionnel de santĂ©, ma mission est de contribuer au soulagement des maux de mes patients. Etant aussi passionnĂ© de rĂ©daction, j’ai le plaisir de partager mes solides connaissances mĂ©dicales avec le plus grand nombre de lecteurs, et ce, en rĂ©digeant des articles vulgarisĂ©s et trĂšs agrĂ©ables Ă  lire. ï»żLes symptĂŽmes, le diagnostic et les formes de la sclĂ©rose en plaques Les symptĂŽmes de la sclĂ©rose en plaques varient d'une personne Ă  l'autre. Le diagnostic de la maladie est difficile car il n'existe pas d'examen spĂ©cifique. Souvent, la maladie Ă©volue par poussĂ©es avec des phases de rĂ©mission. AprĂšs des annĂ©es d'Ă©volution, un handicap permanent peut s'installer. SclĂ©rose en plaques des symptĂŽmes variĂ©s, pas toujours significatifs Au dĂ©but de la maladie, un ou plusieurs symptĂŽmes divers sont prĂ©sents. Ils sont souvent passagers. Ils s'installent le plus souvent rapidement en quelques heures ou jours. Ils dĂ©pendent de la zone du cerveau ou de la moelle Ă©piniĂšre touchĂ©e par les lĂ©sions. Des troubles de la motricitĂ© et de l'Ă©quilibre La personne se plaint de faiblesse musculaire, limitation de la marche, paralysie partielle d'un membre ou d'un membre, paralysie faciale, mouvements anormaux, Ă©quilibre est incertain et vertiges.... Des troubles de la sensibilitĂ© Une fois sur cinq, la sclĂ©rose en plaque est dĂ©couverte lors de la survenue d'anomalies de la sensibilitĂ© engourdissements ou picotements, fourmillements, douleurs et dĂ©charges Ă©lectriques, sensations anormales de ruissellement, d'Ă©tau, de chaud, de froid, perte de sensibilitĂ©... Des problĂšmes oculaires La survenue rapide, en quelques heures ou jours, d'une gĂȘne visuelle, d'une vision double ou d'une baisse d'acuitĂ© visuelle d'un Ɠil due Ă  une nĂ©vrite oculaire atteinte du nerf optique rĂ©vĂšle la maladie dans un quart des cas. Ces anomalies de la vision peuvent ĂȘtre accompagnĂ©es de l'apparition de taches dans le champ visuel ou d'anomalies de la vision des couleurs. La rĂ©cupĂ©ration de la fonction visuelle est complĂšte en six mois, dans 80 % des cas. Des symptĂŽmes psychiques et cognitifs Plus rarement, des troubles de l'attention, de la mĂ©moire, de l'humeur et des Ă©pisodes dĂ©pressifs sont prĂ©sents. Des symptĂŽmes gĂ©nĂ©raux, digestifs, urinaires et sexuels Ces symptĂŽmes surviennent souvent plus tardivement des difficultĂ©s Ă  uriner, par exemple ; une constipation ; des troubles de l'Ă©rection ; une fatigue importante et inhabituelle. Important l'apparition de l'un ou de plusieurs de ces symptĂŽmes n'indique pas forcĂ©ment la prĂ©sence d'une sclĂ©rose en plaques. Ces symptĂŽmes peuvent ĂȘtre provoquĂ©s par d'autres maladies. Le plus souvent, ces premiers symptĂŽmes disparaissent marquant la fin de la premiĂšre poussĂ©e de sclĂ©rose en plaques et la rĂ©cupĂ©ration est en gĂ©nĂ©ral complĂšte. Une autre poussĂ©e peut survenir quelques mois ou annĂ©es aprĂšs. Dans 15 % des cas, les symptĂŽmes initiaux ne rĂ©gressent pas et s'aggravent progressivement. C'est la forme progressive de la sclĂ©rose en plaques. Reconnaissance de la sclĂ©rose en plaque en ALD Votre mĂ©decin traitant peut demander la reconnaissance de votre sclĂ©rose en plaques en affection de longue durĂ©e ALD. Les examens et les soins en rapport avec la sclĂ©rose en plaques sont alors pris en charge Ă  100 % sur la base des tarifs de l’Assurance Maladie. SclĂ©rose en plaques un diagnostic long Ă  poser Le diagnostic est long Ă  poser car il n'existe pas d'examens spĂ©cifiques permettant de poser le diagnostic de sclĂ©rose en plaques. Pour affirmer le diagnostic, il faut un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et radiologiques et suivre l'Ă©volution des symptĂŽmes. C'est un ensemble d'anomalies qui confirme le diagnostic. Le mĂ©decin doit s'assurer Ă©galement que son patient ne prĂ©sente pas une autre maladie pouvant expliquer les symptĂŽmes prĂ©sentĂ©s. Pour poser le diagnostic de sclĂ©rose en plaques, il faut que le mĂ©decin constate la prĂ©sence de symptĂŽmes traduisant l'existence de lĂ©sions de plusieurs zones du systĂšme nerveux par exemple une diminution de la force musculaire d'un membre et une atteinte oculaire. Par ailleurs, les symptĂŽmes neurologiques doivent Ă©voluer dans le temps soit succession de deux Ă©pisodes distincts de la maladie par exemple troubles oculaires puis troubles de l'Ă©quilibre, rĂ©gressant entre chaque poussĂ©e c'est la sclĂ©rose en plaques Ă©voluant par poussĂ©es ; soit Ă©volution progressive de la maladie sur un an c'est la forme progressive de sclĂ©rose en plaques. Le patient est pris en charge par une Ă©quipe pluridisciplinaire, comportant un mĂ©decin neurologue, un ophtalmologue, un radiologue, un biologiste, etc. L'examen neurologique est complĂ©tĂ© par une IRM du cerveau et de la moelle Ă©piniĂšre. C'est l'examen le plus parlant, montrant les lĂ©sions sous forme de signaux de la substance blanche et leur Ă©tendue au niveau du systĂšme nerveux central ; un fond d'Ɠil au cours d'un examen ophtalmologique ; Ă©ventuellement une ponction lombaire pour analyse du recherche de signes d'inflammation. Si le diagnostic est confirmĂ©, d'autres examens peuvent ĂȘtre prescrits avant la mise en route du traitement analyses de sang, ECG, Ă©cho-doppler cardiaque, radiographie pulmonaire... Des formes multiples de sclĂ©rose en plaques et d'Ă©volution variable Les formes de la sclĂ©rose en plaques sont multiples. En effet, les symptĂŽmes de la maladie, son Ă©volution et son impact sur la qualitĂ© de vie diffĂšrent d'une personne Ă  une autre et sont, dans certains cas, amĂ©liorĂ©s par les traitements de fond. La maladie Ă©volue par poussĂ©es ou de maniĂšre progressive. SclĂ©rose en plaques la forme Ă©volutive par poussĂ©es Dans la forme Ă©volutive par poussĂ©es, les symptĂŽmes peuvent apparaĂźtre en quelques heures ou en quelques jours. Ils sont souvent associĂ©s Ă  une grande fatigue. Ils rĂ©gressent totalement ou partiellement en quelques semaines forme appelĂ©e rĂ©mittente. Chaque poussĂ©e est caractĂ©risĂ©e par l'apparition de nouveaux symptĂŽmes, la rĂ©-apparition d'anciens symptĂŽmes, l'aggravation de symptĂŽmes prĂ©-existants. La maladie Ă©volue sur plusieurs annĂ©es avec des symptĂŽmes variables selon un rythme imprĂ©visible d'apparition des poussĂ©es. L'attĂ©nuation ou la disparition des symptĂŽmes pĂ©riode de rĂ©mission peut ĂȘtre de durĂ©e variable, voire permanente. La forme rĂ©currente-rĂ©mittente reprĂ©sente 85 % des cas de sclĂ©rose en plaques. AprĂšs un dĂ©lai variable de 5 Ă  20 ans, les poussĂ©es laissent des sĂ©quelles. Un handicap permanent peut s'installer et s'aggraver de façon progressive, avec ou sans poussĂ©es c'est la phase secondairement progressive de la sclĂ©rose en plaques. Chez certaines personnes, une incapacitĂ© Ă  marcher peut survenir 20 ans aprĂšs l'apparition de la maladie. Mais il est possible de conserver son autonomie beaucoup plus longtemps. La forme progressive de la sclĂ©rose en plaques Dans le cas de forme progressive, il y a une aggravation des symptĂŽmes pendant au moins six mois. Cette forme reprĂ©sente 15 % des cas. Elle est aussi plus sĂ©vĂšre et survient en gĂ©nĂ©ral aprĂšs l'Ăąge de 40 ans. Elle touche presqu'autant les hommes que les femmes. Des troubles de la marche, de l'Ă©quilibre, des troubles sexuels et urinaires sont souvent prĂ©sents d'emblĂ©e. L'aggravation de la sclĂ©rose en plaques est rĂ©guliĂšre, avec ou sans crise supplĂ©mentaire. VariabilitĂ© de l'Ă©volution de la sclĂ©rose en plaques L’évolution de la sclĂ©rose en plaques est trĂšs variable d’un individu Ă  l’autre. Dans l’évolution initiale, on distingue le dĂ©but rĂ©mittent et le dĂ©but progressif, chacune ayant diffĂ©rentes formes d’évolution. Dans 85 % des cas, la sclĂ©rose en plaques a un dĂ©but rĂ©mittent. La maladie ne dĂ©gĂ©nĂšre pas, les poussĂ©es sont rĂ©guliĂšres mais disparaissent rapidement. Quant Ă  l’évolution gĂ©nĂ©rale Dans sa forme rĂ©currente-rĂ©mittente, les poussĂ©es sont rĂ©guliĂšres. La maladie ne dĂ©gĂ©nĂšre pas. Dans sa forme secondairement progressive, sans poussĂ©e surajoutĂ©es, la maladie dĂ©gĂ©nĂšre. Un handicap permanent peut s’installer et s’aggraver de maniĂšre progressive. Dans sa forme secondairement progressive, avec poussĂ©es surajoutĂ©es, la maladie dĂ©gĂ©nĂšre. Un handicap permanent peut s’installer et s’aggraver de maniĂšre progressive. Des poussĂ©es plus violentes de la maladie peuvent apparaĂźtre frĂ©quemment. Dans 15 % des cas, la sclĂ©rose en plaques a un dĂ©but progressif. Cette forme est plus sĂ©vĂšre et l’aggravation de la maladie est rĂ©guliĂšre dĂšs son apparition. Les symptĂŽmes ne disparaissent pas. Quant Ă  l’évolution gĂ©nĂ©rale Dans sa forme primitivement progressivesans poussĂ©e surajoutĂ©e, la maladie dĂ©gĂ©nĂšre de maniĂšre rĂ©guliĂšre mais il n’y a pas de poussĂ©es violentes de la maladie. Dans sa forme primitivement progressive, avec poussĂ©es surajoutĂ©es, la maladie dĂ©gĂ©nĂšre de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Des crises frĂ©quentes aggravent les symptĂŽmes de la maladie. Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale. SclĂ©rose en plaques SEP. Site internet Inserm. Paris ; 2020 [consultĂ© le 25 janvier 2022] Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS. SclĂ©rose en plaques. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2006 [consultĂ© le 25 janvier 2022] Institut du Cerveau et de la Moelle Ă©piniĂšre. La sclĂ©rose en plaques. Site internet ICM. Paris ; 2015 [consultĂ© le 25 janvier 2022] CollĂšge des enseignants de neurologie CEN. SclĂ©rose en plaques. ECN 2018. 4Ăšme Ă©dition Elsevier Masson Haute AutoritĂ© de santĂ©. Protocole national de diagnostic et de soins pour les maladies rares. Diagnostic et traitement de la sclĂ©rose en plaque de l'enfant. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2016 [consultĂ© le 25 janvier 2022] Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS. Actes et prestations sur la sclĂ©rose en plaques. Actualisation juillet 2015. Site internet HAS. Saint-Denis La Plaine France ; 2015 [consultĂ© le 25 janvier 2022] Comment lire les rĂ©sultats d’une prise de sang ? Comment se dĂ©roule une IRM ? Comment se dĂ©roule une ponction lombaire ? Comment se dĂ©roule un Ă©cho-doppler cardiaque ? Comment se dĂ©roule un fond d’Ɠil ? "Qu’est-ce que le dispositif appelĂ© Affection Longue DurĂ©e ALD ? VĂ©rifiĂ© le 17/06/2022 par PasseportSantĂ© La sclĂ©rose en plaques est une maladie auto-immune touchant le systĂšme nerveux en sont les symptĂŽmes ? Quelles en sont les causes ? Quels sont les traitements possibles ? ÉlĂ©ments de sclĂ©rose en plaques, qu'est-ce que c'est ?La sclĂ©rose en plaques, ou SEP, est une maladie inflammatoire auto-immune chronique, qui attaque le systĂšme nerveux maladie s'aggrave lentement dans la plupart des cas et cette aggravation dĂ©pend entre autres de la frĂ©quence et de la gravitĂ© des sclĂ©rose en plaques touche le systĂšme nerveux central, en particulier le cerveau ;les nerfs ;la moelle altĂšre la transmission des influx nerveux, car la myĂ©line, qui forme une gaine protectrice autour des prolongements nerveux, est en plaques les symptĂŽmesLes symptĂŽmes de la sclĂ©rose en plaques varient selon la localisation oĂč la myĂ©line est atteinte engourdissement d’un membre ;troubles de la vision ;sensations de dĂ©charge Ă©lectrique dans un membre ou dans le dos ;troubles des mouvements ; plus souvent, la sclĂ©rose en plaques Ă©volue par poussĂ©es, au cours desquelles les symptĂŽmes rĂ©apparaissent ou de nouveaux symptĂŽmes symptĂŽmes rĂ©gressent souvent aprĂšs les poussĂ©es, mais, au bout de quelques annĂ©es, les poussĂ©es laissent cependant des sĂ©quelles, ou des symptĂŽmes permanents, plus ou moins maladie peut en effet porter atteinte Ă  de nombreuses fonctions le contrĂŽle des mouvements ;la perception sensorielle ;la mĂ©moire ;la parole ; autant, grĂące aux progrĂšs thĂ©rapeutiques, avoir une sclĂ©rose en plaques n'est plus synonyme de fauteuil roulant. Le plus gros problĂšme dĂ©crit par les personnes atteintes de cette maladie reste gĂ©nĂ©ralement la fatigue. On parle d' handicap invisible », car elle ne se voit pas, mais cette maladie reste gĂȘnante et demande des adaptations dans la vie courante. Il existe Ă©galement une forme progressive de sclĂ©rose en plaques, n'Ă©voluant pas par poussĂ©es, mais se dĂ©veloppant maladie auto-immune chronique, dont la gravitĂ© et l’évolution sont trĂšs variablesLa sclĂ©rose en plaques a Ă©tĂ© dĂ©crite pour la premiĂšre fois en 1868 par le neurologue français Jean-Martin maladie se caractĂ©rise par des rĂ©actions d’inflammation qui entraĂźnent par endroits la destruction de la myĂ©line ou myĂ©line est une gaine qui entoure les fibres nerveuses. Elle a pour rĂŽle de protĂ©ger ces fibres ;accĂ©lĂ©rer la transmission des messages ou influx systĂšme immunitaire des personnes atteintes dĂ©truirait la myĂ©line en la considĂ©rant comme Ă©trangĂšre au corps. On parle de rĂ©action auto-immune. Ainsi, Ă  certains endroits du systĂšme nerveux, les influx sont plus lents ou bloquĂ©s, ce qui provoque les diffĂ©rents dehors des poussĂ©es, l’inflammation disparaĂźt et la myĂ©line se reforme en partie autour des fibres, ce qui entraĂźne une rĂ©gression complĂšte ou partielle des symptĂŽmes. Cependant, dans les cas de dĂ©myĂ©linisation rĂ©pĂ©tĂ©e et prolongĂ©e, l'influx nerveux peut ne plus circuler, ce qui entraĂźne alors une incapacitĂ© parties du systĂšme nerveux touchĂ©es par la maladie ressemblent Ă  des plaques que l’on peut visualiser lors d’une imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique, ou IRM, d’oĂč le terme de sclĂ©rose en sont les diffĂ©rentes formes de sclĂ©roses en plaques ?En gĂ©nĂ©ral, on distingue 3 formes principales de sclĂ©roses en plaques, selon la façon dont la maladie Ă©volue dans le rĂ©mittenteDans 85% des cas, la maladie dĂ©bute par la forme rĂ©mittente, aussi appelĂ©e cyclique rĂ©mittente ». Celle-ci est caractĂ©risĂ©e par des poussĂ©es entrecoupĂ©es de seule poussĂ©e ne suffisant pas Ă  poser le diagnostic dans la plupart des cas, les mĂ©decins parlent parfois de syndrome clinique isolĂ© » en attendant de voir comment cela poussĂ©e est dĂ©finie comme une pĂ©riode de survenue de nouveaux signes neurologiques ou de rĂ©apparition d’anciens symptĂŽmes durant au moins 24 h, sĂ©parĂ©e de la poussĂ©e prĂ©cĂ©dente d’au moins 1 gĂ©nĂ©ral, les poussĂ©es durent de quelques jours Ă  1 mois, puis disparaissent progressivement. Dans la majoritĂ© des cas, au bout de plusieurs annĂ©es, cette forme de la maladie peut Ă©voluer vers une forme secondairement primaire progressive ou progressive d’emblĂ©eLa forme primaire progressive se caractĂ©rise par une Ă©volution lente et constante de la maladie, dĂšs le diagnostic, avec une aggravation des symptĂŽmes pendant au moins six mois. Elle concerne 15% des Ă  la forme rĂ©mittente, il n’y a pas de vĂ©ritables poussĂ©es, bien que la maladie puisse s’aggraver par moments. Cette forme apparaĂźt gĂ©nĂ©ralement plus tard dans la vie, vers l’ñge de 40 ans. Elle est souvent plus secondairement progressiveAprĂšs une forme rĂ©mittente initiale, la maladie peut s’aggraver de façon continue. On parle alors de forme secondairement progressive. Des poussĂ©es peuvent survenir, mais elles ne sont pas suivies de rĂ©missions franches et le handicap s’aggrave peu Ă  sont les causes de la sclĂ©rose en plaques ?La sclĂ©rose en plaques survient en prĂ©sence d’une combinaison de facteurs environnementaux, chez des personnes dont l’hĂ©rĂ©ditĂ© prĂ©dispose Ă  la on s'Ă©loigne de l'Équateur et plus la maladie est frĂ©quente. Pour cette raison, les chercheurs estiment que le manque d'ensoleillement, durant l'enfance et l'adolescence, pourrait jouer un autres causes de la sclĂ©rose en plaques comprennent le tabagisme passif des enfants et le tabagisme des adolescents pourraient Ă©galement jouer un rĂŽle ;des virus qui entraĂźneraient une rĂ©action immunitaire inappropriĂ©e pourraient ĂȘtre impliquĂ©s c'est en tout cas une piste d'Ă©tude prise au sĂ©rieux. En revanche, plusieurs Ă©tudes ont innocentĂ© les vaccins, contre l'hĂ©patite B ou contre les papillomavirus, un temps soupçonnĂ©s de jouer un rĂŽle aux facteurs gĂ©nĂ©tiques prĂ©disposants, ils sont Ă©galement nombreux. Plusieurs gĂšnes potentiellement impliquĂ©s ont Ă©tĂ© identifiĂ©s ces derniĂšres annĂ©es et pourraient augmenter le risque de sclĂ©rose en plaques. Et d'ailleurs, le risque augmente quand d'autres membres de la famille sont dĂ©jĂ  concernĂ©s par la n’y a pas de test qui permette de diagnostiquer de façon certaine une sclĂ©rose en plaques. D’ailleurs, les erreurs diagnostiques restent frĂ©quentes, car de nombreuses maladies peuvent se manifester par des symptĂŽmes ressemblant Ă  ceux de la sclĂ©rose en gĂ©nĂ©ral, le diagnostic repose sur Des antĂ©cĂ©dents mĂ©dicauxLes antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux sont identifiĂ©s avec un questionnaire qui permet d’établir l’historique des problĂšmes reliĂ©s au trouble et d’identifier, s’il y a lieu, les manifestations neurologiques physiqueL'examen physique consiste Ă  Ă©valuer la vision ;la force musculaire ;le tonus musculaire ;les rĂ©flexes ;la coordination ;les fonctions sensorielles ;l’équilibre ;la capacitĂ© de se imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique ou IRMUne IRM du cerveau et de la moelle Ă©piniĂšre permet de visualiser les lĂ©sions dans la substance blanche, qui contient la myĂ©line c'est l'examen le plus ponction lombaireLa ponction lombaire qui consiste Ă  prĂ©lever du liquide cĂ©phalo-rachidien, ou LCR, dans la rĂ©gion lombaire, n'est pas systĂ©matique, mais elle peut aider Ă  repĂ©rer des signes d' examensSelon les symptĂŽmes et avant la prescription de traitements, d'autres examens peuvent ĂȘtre encore demandĂ©s un fond d'Ɠil ;un enregistrement de l'activitĂ© Ă©lectrique pour mesurer le temps que prend une information visuelle pour se rendre au cerveau ;un Ă©lectrocardiogramme ; sclĂ©rose en plaques est difficile Ă  diagnostiquer et il faut gĂ©nĂ©ralement avoir subi 2 poussĂ©es ou plus, avec au moins une rĂ©mission partielle, pour confirmer le Ă©tablir un diagnostic dĂ©finitif de sclĂ©rose en plaques, le neurologue doit ĂȘtre convaincu qu’il y a une atteinte de la myĂ©line Ă  deux endroits diffĂ©rents qui ne peut ĂȘtre la consĂ©quence d’autres maladies. On parle de critĂšre d'ordre ailleurs, il doit aussi dĂ©montrer que ces atteintes sont survenues Ă  deux pĂ©riodes diffĂ©rentes. On parle alors de critĂšre d'ordre temporel. Le questionnaire mĂ©dical est donc crucial pour que l’on puisse bien connaĂźtre les symptĂŽmes et vĂ©rifier s’il y a eu des manifestations neurologiques par le de la sclĂ©rose en plaques est imprĂ©visible. Chaque cas est le nombre de poussĂ©es, ni le type d’atteintes, ni l’ñge du diagnostic ne permettent de prĂ©voir ou d’envisager l’avenir de la personne qui en est existe des formes bĂ©nignes qui n’entraĂźnent aucune difficultĂ© physique, mĂȘme aprĂšs 20 ou 30 ans de maladie. D’autres formes peuvent Ă©voluer rapidement et ĂȘtre plus invalidantes. Enfin, certaines personnes n’ont qu’une seule poussĂ©e dans toute leur grĂące aux traitements existants, beaucoup de personnes avec une sclĂ©rose en plaques arrivent Ă  mener une vie sociale, familiale, y compris de mener Ă  bien une grossesse pour les femmes, et professionnelle trĂšs satisfaisante, au prix de certains amĂ©nagements car la fatigue est souvent de personnes sont touchĂ©es par la sclĂ©rose en plaques ?On estime qu’en moyenne, 1 personne sur 1 000 est atteinte de sclĂ©rose en plaques, mais cette prĂ©valence varie selon les l'Arsep, en France, 100 000 personnes sont touchĂ©es par la sclĂ©rose en plaques, dont 700 enfants, pour 2,3 millions de malades dans le monde.. Environ 5000 nouveaux cas sont diagnostiquĂ©s chaque pays du Nord sont plus touchĂ©s que les pays proches de l’ Canada, le taux serait parmi les plus Ă©levĂ©s au monde, Ă  savoir 1/500, ce qui en fait la maladie neurologique chronique la plus rĂ©pandue chez les jeunes adultes. Selon les estimations, alors que 100 000 Français en sont atteints, le Canada dĂ©tient le plus haut taux de sclĂ©rose en plaques du monde avec un nombre de cas encore inexpliquĂ©, il y a 2 fois plus de femmes que d’hommes atteints de sclĂ©rose en plaques. La maladie est diagnostiquĂ©e la plupart du temps chez des personnes ĂągĂ©es de 20 Ă  40 ans, mais elle peut aussi, dans de rares cas, toucher les enfants dans moins de 5% des de notre mĂ©decin sur la sclĂ©rose en plaquesDans le cadre de sa dĂ©marche de qualitĂ©, vous propose de dĂ©couvrir l’opinion d’un professionnel de la santĂ©. Le Dr Nathalie Szapiro, mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, vous donne son avis sur la sclĂ©rose en plaques "Comme toute maladie au long cours qui touche une personne encore jeune, la sclĂ©rose en plaques peut remettre en question une vie qui semblait bien tracĂ©e une voie professionnelle, une vie amoureuse, des dĂ©placements frĂ©quents, etc. De plus, son caractĂšre incertain - y aura-t-il d'autres poussĂ©es, dans combien de temps, avec quelles sĂ©quelles - complique encore les projections que l'on peut avoir de son pourquoi, il est trĂšs important de bien s'entourer mĂ©dicalement, avec une Ă©quipe permettant les Ă©changes en toute confiance, et de se faire aider par les associations de malades, par une sclĂ©rose en plaques impose de faire certains choix qui n'Ă©taient peut-ĂȘtre pas prĂ©vus au dĂ©part, mais n'empĂȘche pas de mener une vie familiale, sociale et professionnelle riche et donc, d'avoir des mĂ©decine a progressĂ© et l'image de la personne atteinte d'une sclĂ©rose en plaques qui se retrouvait forcĂ©ment dans un fauteuil roulant vingt ans plus tard, est obsolĂšte. Le problĂšme le plus souvent mis en avant par les malades est celui de la fatigue qui impose de ne pas se surmener, d'ĂȘtre Ă  l'Ă©coute de son corps et de prendre son temps. La fatigue fait partie de ce que l'on appelle le handicap invisible »."Peut-on prĂ©venir la sclĂ©rose en plaques ?Il n’existe actuellement aucun moyen de prĂ©venir Ă  coup sĂ»r la sclĂ©rose en plaques, puisqu'il s'agit d'une maladie est nĂ©anmoins possible d'Ă©viter certains facteurs de risque comme le tabagisme passif chez l'enfant ;tabagisme chez l'adolescent et le jeune les sorties au plein air chez le jeune plutĂŽt que de rester enfermĂ© entre quatre murs, est aussi une bonne idĂ©e pour bĂ©nĂ©ficier au maximum de l'ensoleillement en hiver. Prendre des complĂ©ments en vitamine D pourrait aussi ĂȘtre Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi On dit que le sport c’est la vie, mais dans le cas de la sclĂ©rose en plaques, c’est encore plus vrai », tĂ©moigne LaĂ«titia Nadec. Ce lundi 30 mai Ă  l’hĂŽpital de la Timone, patients et soignants se sont retrouvĂ©s autour de stands pour sensibiliser et informer autour de la sclĂ©rose en plaques SEP. DiagnostiquĂ©e depuis 12 ans, LaĂ«titia Nadec est l’une des patientes du service. Il y a deux ans, une grosse crise m’a paralysĂ© le cĂŽtĂ© gauche », raconte-t-elle, mais j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© Ă  75 % grĂące Ă  la rééducation, Ă  un traitement, au sport et Ă  la volontĂ©. » Pour cette grande sportive », la sclĂ©rose en plaques c’est une cohabitation Il y a moi et Madame SEP, je dois vivre en communion avec elle, et ne pas la dĂ©ranger pour ne pas qu’elle me dĂ©range. » Pour l’expliquer simplement, la SEP c’est le systĂšme immunitaire qui s’emballe et qui attaque les cellules saines du corps » dĂ©crit LaĂ«titia Nadec. C’est une maladie auto-immune du systĂšme nerveux central, qui affecte le cerveau, le nerf optique et la moelle Ă©piniĂšre » complĂšte Marie Delenne, une patiente ressource. Cela concerne plus de 110 000 personnes en France. Et cette altĂ©ration de myĂ©line [gaine protectrice des fibres nerveuses, Ndlr] provoque des troubles », prĂ©cise-t-elle. Si les douleurs et la fatigue ressenties par les patients sont bien lĂ , 80 % des troubles de la SEP sont invisibles ». Faire avancer la recherche Pour Rodrigue Landot, diagnostiquĂ© depuis 24 ans, la sclĂ©rose en plaques n’est pas une, mais des maladies elle ne sera jamais la mĂȘme d’une personne Ă  l’autre ». En fonction de l’agressivitĂ© de la SEP, d’oĂč la moelle Ă©piniĂšre est touchĂ©e », les troubles seront diffĂ©rents. Rodrigue Landot a perdu la vue pendant 4 ans, avant de la retrouver. L’alimentation joue beaucoup pour moi, mais il faut continuer Ă  bouger, faire des activitĂ©s, voir du monde, discuter », explique-t-il derriĂšre le stand. Les cinq troubles majeurs causĂ©s par la sclĂ©rose en plaques sont la vue, l’équilibre, la locomotion, la fatigue et la vessie », Ă©numĂšre le patient. S’il n’existe pas encore de traitement pour guĂ©rir de cette maladie, des facteurs aggravants comme le stress, la chaleur, la fatigue et les chocs Ă©motionnels » sont Ă  limiter, dĂ©veloppe-t-il. Devant le hall de l’hĂŽpital, le reste de l’équipe s’affaire autour d’un vĂ©lo d’appartement. PĂ©daler contre la sclĂ©rose en plaques, c’est le dĂ©fi relevĂ© par un patient et l’équipe de SEP en selles ». Ce lundi matin, le patient s’est engagĂ© dans un parcours de 1 000 km Ă  vĂ©lo pour rejoindre les diffĂ©rents Ă©tablissements de santĂ© et mĂ©dico-sociaux UGECAM de la rĂ©gion. L’idĂ©e c’est de faire parler de la maladie de façon positive, et de rĂ©colter des fonds pour la recherche » rĂ©sume Françoise Reuteur, neuropsychologue dans le service de neurologie inflammatoire de l’hĂŽpital de la Timone, dirigĂ© par le professeur Jean Pelletier. Une cagnotte en ligne est lancĂ©e. La cagnotte est Ă  retrouver sur

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